mardi 30 novembre 2010

Des documents diplomatiques ultra-secrets mis en ligne par Wikileaks

Le Parisien - Le moment tant redouté par les ambassades du monde entier, et en premier lieu le Secrétariat d'Etat américain, est arrivé. Le site Wikileaks, spécialisé dans le renseignement et dont l'objectif est la diffusion de documents ultra-secrets, vient de mettre en ligne des câbles diplomatiques qui révèlent les dessous de la diplomatie américaine et internationale.
 Les Etats-Unis ont pris la peine d'appeler auparavant chaque pays directement concerné par ces 250 000 télégrammes échangés avec ces ambassades entre 2004 et mars 2010 pour s'excuser.Il faut dire que les documents permettent une plongée inédite dans les arcanes de la diplomatie US où on découvre ici des portraits du président libanais ou de son homologue et là une description précise des moeurs particulières au Daguestan.

De grandes tendances se dégagent également, notamment sur le Moyen-Orient. Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite, inquiet du programme nucléaire iranien a appelé Washington pour attaquer Téhéran. On découvre aussi qu'Israël a poussé les Etats-Unis à la fermeté en décembre 2009 contre l'Iran, en affirmant que leur stratégie de négociation avec Téhéran «ne marchera pas».
La France pas épargnée
Si la chancelière allemande est décrite comme «frileuse» dans les mémos, les dirigeants français ne sont pas épargnés dans le flot de documents. Jean-David Lévitte, le conseiller diplomatique du président a «fait observer que le président vénézuélien est +fou+ et a dit que même le Brésil ne pouvait plus le soutenir». Le mémo est tiré d'une discussion avec le sous-secrétaire d'Etat américain Philip Gordon le 16 septembre 2009.

Troisième fuite en quelques mois pour Obama
C'est la troisième fuite en quelques mois à laquelle l'administration Obama doit faire face à cause de Wikileaks après celles sur la guerre en Aghanistan et celles sur le conflit en Irak.
Sur les 251 287 télégrammes diplomatiques rendus publics, 16 652 mémos sont classés "Secret" et 101 748 mémos "Confidentiels". Ceux classés"Top Secret", le plus haut niveau de classification aux Etats-Unis, n'ont pas été révélés tout comme les documents militaires ni ceux émanant des services de renseignement.
Une coopération journalistique sans précédent
Le quotidien le Monde précise que «cent-vingt journalistes de cinq pays ont étudié les télégrammes, partagé informations et expertises. Ils ont aussi décidé des sujets qu'ils ne traiteraient pas, parce que les sources citées ne leur paraissaient pas suffisamment fiables. Une telle coopération entre cinq médias est sans précédent de mémoire de journaliste».
Devant l'émoi qu'a suscitée et continuera de susciter la diffusion des ces correspondances secrètes, les journalistes ont par ailleurs précisé que les noms de personnes à protéger, notamment celles vivant dans des pays sous le joug d'une dictature ou en guerre ont été listées et masquées.
Enfin, taxé d'irresponsabilité par les Etats-Unis car la diffusion des noms pourrait mettre en danger des personnes aux quatre coins du monde, le site WikiLeaks a accepté de ne pas diffuser dans l'immédiat les 250 000 télégrammes. «Seuls les mémos ayant servi à la rédaction des articles des cinq journaux seront, après protection des identités, publiés», précise le Monde.

Mais d'où viennent les documents de Wikileaks ?

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lundi 29 novembre 2010

Deux mois de prison avec sursis requis contre un retraité accusé de sévices sexuels sur un poney

20 Minutes - JUSTICE: Les faits ont été filmés par le propriétaire de l’animal... 
Drôle de procès vendredi au tribunal de Dieppe (Seine-Maritime) où deux mois de prison avec sursis et une obligation de soins psychologiques ont été requis contre un retraité de 69 ans, accusé de sévices sexuels sur une ponette, rapporte ce lundi Le Courrier Picard.

Les faits ont été découverts lorsque le propriétaire du ranch de l’animal a décidé de placer des caméras de vidéosurveillance dans ses enclos, après diverses dégradations. Sur les images, le retraité est apparu à de multiples reprises, cet été, franchissant les clôtures pour s’enfermer avec la ponette pendant une dizaine de minutes dans un box, avant de filer.

«Je n'ai pas de problème sexuel»

Le propriétaire a donc installé une caméra dans ledit box, et c’est ainsi que la scène a pu être racontée devant le tribunal. L’homme montrait son sexe à la ponette, puis la contournait. Ensuite, il «se lavait à l’abreuvoir et s’en allait», rapporte le quotidien local, sans plus de détails. 

«Je ne comprends pas ce qui m'a pris, je n'ai pas de problème sexuel», s’est défendu l’homme de 69 ans. Le procureur a estimé que «pour en être réduit à cet acte, il faut souffrir d'une grande solitude et être en manque de liens affectifs». Pour autant, l’avocat du retraité a plaidé la relaxe. «Je plaide la relaxe car le délit de sévices sexuels nécessite qu'il y ait une atteinte à l'intégrité physique ou à la vie. Cet homme est honteux et toute sa famille souffre de la situation, ne l'accablez pas davantage», a-t-il insisté. Le jugement sera rendu le 7 décembre.

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Classico: Le Barça sur une autre planète

Au terme d'un 161e Clasico à sens unique, le FC Barcelone a corrigé le Real Madrid 5 buts à 0 (!), lundi soir au Camp Nou. Et les Blaugrana prennent le fauteuil de leader aux Merengue. (Photos Reuters)
«Il n'y aura pas de surprise. Nous attaquerons, ils contre-attaqueront.» La prédiction de Pep Guardiola était d'une justesse implacable. L'entraîneur du Barça avait-il seulement anticipé que son équipe dominerait le Real Madrid de la tête et des épaules ? Avait-il prévu qu'elle survolerait ce 161e Clasico ? Cette guerre des étoiles programmée fut en réalité une rencontre à sens unique. Une démonstration.

Lundi soir, les Blaugrana se sont promenés (5-0). Les Merengue ne s'en sont pas relevés. Pour la cinquième fois d'affilée, ils ont rendu les armes face à ce Barça taille patron. Ils ont surtout cédé leur fauteuil de leader à leur rival de toujours. Deux points d'avance, ce n'est évidemment pas un écart rédhibitoire après treize journées. Mais dans une Liga surclassée par les deux géants du football espagnol, le titre se perd souvent lors des confrontations directes. L'an passé, le Real en avait déjà fait l'amère expérience.

Quand Messi se mue en passeur...

Au Camp Nou, la bande à Mourinho n'a pas fait le poids face à celle de Guardiola. Ce succès de prestige, le Barça l'a signé à l'encre d'une maîtrise collective ahurissante. Le but de Pedro, celui du K.-O., fut un modèle de justesse technique : sur un service de Villa, l'attaquant espagnol a conclu une séquence de tableau noir. Pendant deux minutes, Barcelone a fait tourner la tête de son adversaire. Pour mieux le crucifier (2-0, 18e). Huit minutes plus tôt, la défense madrilène - pourtant la plus solide d'Espagne - avait déjà cédé sur une passe laser d'Iniesta. Le sang froid de Xavi devant Casillas a fait le reste (1-0, 10e).

La balade catalane a pris un air de récital après la pause. Lionel Messi avait marqué sept fois face au Real. Cette fois, il s'est mué en passeur hors pair pour offrir un doublé à David Villa (55e et 58e). Maîtres du ballon (67% de possession), les Blaugrana se sont procurés une dizaine d'occasions franches. Jeffren s'est chargé d'enfoncer le clou (5-0, 90e+1). A l'image de Sergio Ramos, expulsé dans les dernières secondes, le Real a perdu ses nerfs. Il avait de quoi être irrité : le Barça évoluait sur une autre planète. Inaccessible. - Gil BAUDU 

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Gourcuff, la plaidoirie de ses avocats (Défenseurs)

Les défenseurs de Yoann Gourcuff se sont fait connaître après les vives critiques de Paolo Maldini sur son passage à l'AC Milan. De Michel Bastos à Cédric Carrasso en passant par son père, tous se disent stupéfaits par la sortie de l'Italien et décrivent le Breton comme un impeccable professionnel.

L'attaque de Paolo Maldini avait été aussi inattendue que violente. Depuis, Yoann Gourcuff n'a toujours pas parlé à la presse pour répliquer à son ancien partenaire italien des années milanaises. Actuellement blessé, le meneur de jeu de Lyon n'a pas non plus pu répondre sur le terrain ce week-end. Mais il a trouvé du monde pour défendre sa cause. Ceux qui l’ont connu à Bordeaux ou depuis le début de la saison à Lyon n’ont pas reconnu leur coéquipier ou ancien partenaire dans le portrait dressé par Maldini. Et ils s'étonnent surtout que son professionnalisme puisse être remis en cause. "Je ne le connais pas beaucoup, mais il est le premier à arriver et le dernier à sortir, a lâché Michel Bastos sur les ondes de RTL, lundi dans Club Liza. Dès qu'il arrive, il est toujours en train de faire quelque chose, des étirements, ou alors il va directement voir un kiné. Je pense que c'est du professionnalisme." S'il le côtoie seulement depuis quelques mois à Lyon, le Brésilien assène : "c'est quelqu'un de très professionnel. Plus que les autres même. Beaucoup plus que les autres…" 

Cédric Carrasso a, lui, passé un peu plus de temps avec le Breton. Toute la saison dernière, il a pu apprécier le comportement de Gourcuff. Et il n'en revient toujours pas de la sortie de Maldini. "Cela fait peur, a reconnu le portier des Girondins sur le plateau de 100% Foot sur M6. A Bordeaux, on connait le contraire. Il était toujours là une heure avant chaque entraînement et bossait beaucoup. Cela n'avait rien à voir. C'était le top". Son président, Jean-Louis Triaud, a également défendu son ancien protégé qui était décrit comme un joueur individualiste par Maldini. "Yoann n’est pas comme ça. Un numéro dix qui ne joue pas collectif, c’est un petit peu bizarre. Cela ne correspond pas du tout à ce que l’on a connu de Yoann à Bordeaux",  s'était étonné le président aquitain sur RMC vendredi.

"A Bordeaux, on connait le contraire "
Michel Bastos, Cédric Carrasso et Jean-Louis Triaud n'ont bien sûr pas eu la chance de voir Gourcuff à Milan. Il a pu évoluer et mûrir depuis. Ou avoir un comportement différent à Milan où il n’avait que vingt ans et ne jouait pas beaucoup. Erreur. Christian Gourcuff, en bon père, se souvient que les Italiens le voulaient ardemment en 2009, avant que Bordeaux lâche les 15 millions d’euros demandés. "S’il avait laissé un aussi mauvais souvenir à Milan, je ne vois pas pourquoi les dirigeants de l'AC Milan auraient fait des pieds et des mains pour le récupérer à l’issue de son prêt d’un an aux Girondins", rappelle-t-il. Et le technicien des Merlus ne comprend pas non plus ces critiques. "Yoann était pendant ses vacances avec Maldini et il jouait au foot avec son fils. Il y a des choses assez bizarres. Evidemment, je défends mon fils et je ne suis pas le plus objectif pour répondre mais y a des choses assez bizarres."
Rappelons aux distraits les bizarreries de Maldini dans L'Equipe vendredi dernier : "Gourcuff, au Milan, s’est trompé à 100%. De ce que j’ai vu, une bonne part des torts provient de lui. Son problème ici, c’était son comportement. Il ne s’est pas montré intelligent dans la manière de se gérer lui-même". Ou encore :"Il n’était pas toujours à l’heure. Il s’est passé beaucoup de choses. Des choses qu’il n’est pas possible de raconter. Mais, lui, il sait très bien ce qu’il a fait".  Zinedine Zidane  a conseillé au Lyonnais, dimanche sur Canal +, "de se lâcher sans se poser de question sur ce qu'on dit autour de lui, car ça peut déstabiliser".

Maldini se paie Gourcuff

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FIFA: Corruption dans les plus hautes instances du Football la BBC dénonce

L'Equipe - Trois membres du comité exécutif de la FIFA ont reçu de l'argent dans le cadre d'affaires de corruption, révèle lundi soir un documentaire de la BBC, à trois jours de la désignation des pays-hôtes pour les Mondiaux 2018 et 2022. Ces responsables font partie du comité exécutif qui doit désigner jeudi à Zurich les pays hôtes de la Coupe du Monde 2018 - à laquelle l'Angleterre est candidate - et de celle de 2022.
Le journaliste Andrew Jennings, qui enquête depuis quasiment dix ans sur la corruption au sein de la FIFA, a obtenu des documents exclusifs sur des versements faits par International Sports and Leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l'exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du Monde, avant sa liquidation en 2001. Ces documents internes d'ISL concernent 175 paiements illégaux faits entre 1989 et 1999, pour 100 millions de dollars. Selon le magazine Panorama de la BBC, ces paiements ont servi à corrompre plusieurs hauts responsables de la FIFA.Des versements à une société écran, Sanud, permettent selon la BBC de remonter vers Ricardo Teixeira, membre du comité exécutif de la FIFA et patron du football brésilien. Une enquête du Sénat brésilien en 2001 avait déjà établi que des fonds de Sanud avaient été reçus par M. Teixeira. Le documentaire met aussi en cause Issa Hayatou, qui est à la tête du football africain, pour un paiement en cash de 100.000 francs datant de 1995. Nicolas Leoz, qui dirige le football latino-américain, a reçu pour sa part un total de 730.000 dollars d'ISL.

Enfin, le documentaire révèle qu'un des vice-présidents de la FIFA Jack Warner, déjà accusé dans le passé d'avoir revendu des billets pour la Coupe du Monde 2006, a de nouveau tenté - en vain - d'acheter pour 84.240 dollars de billets pour le Mondial 2010 afin de les revendre. Andy Anson, qui pilote la candidature anglaise pour la Coupe du Monde 2018, a qualifié mercredi d'«anti-patriotique» la décision de la BBC de programmer le documentaire à trois jours du vote de la FIFA. (Avec AFP)

Source L'equipe.fr

Pour Washington, les révélations de WikiLeaks sont "un crime grave"

Le Monde - La Maison Blanche a qualifié lundi 29 novembre de "crime grave" les fuites de notes diplomatiques obtenues par WikiLeaks et révélées notamment par Le Monde. Selon son porte-parole Robert Gibbs, le président américain, Barack Obama, serait "pour le moins mécontent" de ces fuites.
Au même moment, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a estimé que "ces publications ne représent[ai]ent pas seulement une attaque contre les intérêts diplomatiques américains". "Elles constituent aussi une attaque contre la communauté internationale", selon Mme Clinton.
Elle a exprimé ses "profonds regrets" aux pays concernés par les fuites tout en se disant "confiante" que leurs partenariats avec les Etats-Unis résisteraient à ces révélations. La secrétaire d'Etat a précisé que l'administration Obama "poursui[vai]t aggressivement" les personnes responsables de ces fuites.
Ces documents issus du département d'Etat à Washington et des ambassades américaines dévoilent les échanges entre diplomates et collaborateurs du département d'Etat américain, n'épargnant pas les dirigeants, qui font l'objet de commentaire peu amènes.

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Primaires socialistes: Ségolène Royal passe à l’offensive

Par Olivier Schmitt
La présidente de la région Poitou-Charentes vient d’annoncer, dans un entretien accordé à La Nouvelle République et Centre Presse, qu’elle était candidate à l’investiture socialiste dans le cadre des primaires du PS pour l’élection présidentielle de 2012. Si cette décision paraissait de plus en plus probable après les déclarations de Ségolène Royal en fin de semaine dernière, elle surprend par sa précocité. “J’ai longuement réfléchi et beaucoup consulté. Le moment est venu d’avancer dans la clarté et la simplicité”, a-t-elle expliqué.
Ainsi s’achève un long suspense que Ségolène Royal a soigneusement entretenu pendant des mois, loin des instances du Parti socialiste, après sa défaite face à Nicolas Sarkozy en 2007, puis en s’en rapprochant chaque semaine un peu plus, partageant les estrades avec la première secrétaire, Martine Aubry. Celle-ci a pensé, manifestement à tort, qu’elle pouvait “pactiser” avec elle comme elle l’avait fait avec le patron du FMI. L’université d’été du PS à la Rochelle avait marqué le début de ce rapprochement, puis leur présence au coude à coude dans les cortèges de protestation contre la réforme des retraites ou lors de la réunion à Paris du conseil de l’Internationale socialiste. Ségolène Royal avait même remplacé au pied levé Martine Aubry, souffrante depuis plusieurs mois d’une blessure à l’oeil, sur le plateau de France 2 pour un débat sur le conflit des retraites.
Cette entente, apparemment cordiale, ou cette paix armée, n’aura duré que le temps nécessaire à Ségolène Royal pour réoccuper l’espace politique et réapparaître aussitôt comme un challenger possible de Nicolas Sarkozy dans les sondages, certes loin derrière le patron du FMI et de la première secrétaire, mais dans un rapport de force acceptable. Le moins que l’on puisse dire est que le coup est bien joué puisqu’il place la direction du PS et Dominique Strauss-Kahn dans l’obligation de dévoiler leurs cartes bien avant le mois de juin, date prévue par le calendrier des primaires pour le dépôt officiel des candidatures.
Ainsi Ségolène Royal va-t-elle essayer de prendre une double revanche: elle n’a pas accepté sa défaite de 2007, estimant, non sans raison, que celle-ci était due, au moins pour parti, au lâchage de la plupart de ses camarades socialistes. Elle a toujours considéré aussi que la prise du PS par Martine Aubry et ses alliés n’avait pas respecté les règles de la démocratie. Nombre de ses partisans considèrent toujours que les responsables actuels du PS sont des “usurpateurs”.
Pour cette nouvelle tentative, la présidente de la région Poitou-Charentes va devoir batailler ferme. Son retard est patent dans les enquêtes d’opinion. La plupart des caciques socialistes qui l’accompagnaient en 2007 ont choisi d’autres chemins. La coalition des amis de Martine Aubry ne lui laissera pas le champ libre non plus que les clés de l’organisation du PS. Mais elle a des atouts: le premier est son envie, qui n’a jamais faibli, de mener la “bataille des batailles” pour laquelle elle ne s’est jamais sentie aussi prête, forte des leçons apprises depuis 2007. Ses concurrents, à cette date, à l’exception de Manuel Valls, Christian Pierret et Arnaud Montebourg, ne peuvent pas en dire autant. Elle séduit toujours les 18-24 ans et une partie des classes populaires. Enfin, son réseau, Désirs d’avenir, n’a jamais fermé boutique, même si la Fête de la fraternité, en septembre, n’avait pas rassemblé autant de sympathisants qu’on aurait pu le penser.
Cette annonce va-t-elle obliger la direction du parti à revoir son calendrier ? Il est trop tôt pour le dire. Mais il est certain aussi qu’elle n’aurait rien à gagner à voir galoper Ségolène Royal sur les champs de bataille sans réagir rapidement.

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dimanche 28 novembre 2010

Coup de coeur: Assassin's Creed - Brotherhood


Voici incontestablement l'un des meilleurs jeux d'aventures de cette fin d'année. Offrant un scénario extrêmement riche, une réalisation très soignée et des graphismes envoûtants. Plongez au coeur de l'Italie de la renaissance, en vivant les aventures d'Ezio Auditore de Firenze, maître de la confrérie des assassins, luttant pour la sauvegarde de la liberté. Ses ennemis ? Les templiers et leur soif de domination. Ezio vous emporteras à Rome la ville éternelle, modélisée avec un réalisme étonnant dans ce jeu d'exception. Un important travail historique et documentaire à été effectué par les équipes de développement d'Ubisoft, une immersion spectaculaire. En prime un mode multijoueurs permet à huit joueurs maximum de s'affronter.

 
UBISOFT  disponible pour Xbox 360 et PS3 et début 2011 pour PC 60€

samedi 27 novembre 2010

FIFA: Nouvelles accusations de corruption

Le JDD - A trois jours du vote de la Fifa sur l'organisation des Coupes du monde 2018 et 2022, la BBC diffusera lundi soir une enquête dans l'émission Panorama sur la corruption au sein de la fédération internationale de football. Cette perspective a fait réagir le Premier ministre, David Cameron, qui veut croire que l'enquête ne nuira pas à la candidature anglaise pour 2018 (opposée aux candidatures russe, belgo-néerlandaise et hispano-portugaise): "J'ai évidemment évoqué ces questions avec les délégués de la Fifa. Ce que j'ai dit, c'est que nous sommes un pays libre, avec des médias libres. Bien évidemment, il est agaçant que Panorama diffuse ce programme quelques jours avant le vote, mais nous sommes un pays libre et nous devons faire avec. Je crois que la Fifa le comprendra", a-t-il commenté vendredi soir.

Algérie: procès dimanche de 4 Algériens convertis au christianisme

Le Parisien - Le procès de quatre Algériens convertis au christianisme poursuivis pour «ouverture illégale d'un lieu de culte» débute dimanche devant le tribunal correctionnel de Larbaâ Nath Irathen, en Kabylie, à l'est d'Alger. Selon l'un de leurs avocats, «les prévenus, qui ont entre 35 et 45 ans, sont accusés d'avoir ouvert un temple protestant sans avoir obtenu au préalable une autorisation des autorités».

Des charges supplémentaires d'hébergement illégal d'un étranger ont été également retenues contre l'un d'eux, a indiqué Me Mohamed Ben Belkacem. Il est poursuivi pour avoir hébergé sans autorisation un pasteur français venu en Algérie pour donner une conférence devant les membres de la communauté chrétienne de cette région». Initialement prévu le 10 octobre, le procès avait été reporté à la demande du président du tribunal qui avait exigé la présence des témoins.

Déjà plusieurs procès pour «atteinte aux préceptes de l'islam»
L'exercice d'un culte en Algérie - musulman on non musulman - est conditionné à l'obtention d'un agrément fixant le lieu du culte et d'un autre désignant le prédicateur, en vertu d'une loi de février 2006.
Plusieurs procès ont été intentés ces derniers mois contre des Algériens pour «atteinte aux préceptes de l'islam» notamment contre des convertis au christianisme.
Ainsi, huit musulmans non jeûneurs du ramadan avaient été relaxés le 8 novembre par le tribunal correctionnel d'Akbou, dans la région de Béjaïa (250 km à l'est d'Alger), en Kabylie.

La liberté de culte «toujours garantie»
Mi-octobre, un jeune avait été condamné à deux ans de prison ferme et 100 000 dinars (1 000 euros environ) d'amende pour n'avoir pas jeûné, fin août, durant le ramadan à Oum El Bouagui, à environ 500 km au sud-est d'Alger, selon la presse locale. Mais le procureur avait ensuite indiqué qu'il avait été condamné pour destruction de bien d'autrui en ayant cogné sa tête contre une vitre du commissariat qu'il avait brisée.
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a déclaré le 21 octobre devant l'Assemblée nationale que la liberté de culte sera «toujours garantie» en Algérie, où l'islam est religion d'Etat.

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Insolite : fer à cheval brûlant posé sur un percheron dans l’Orne

Ouest France - La Foire aux poulains du Mêle-sur-Sarthe, à l’est d’Alençon dans l’Orne, est un rendez-vous unique en France : c’est le seul rassemblement professionnel dédié aux jeunes percherons, ces chevaux trapus et résistants du Perche qu’on utilisait autrefois pour les travaux agricoles les plus durs. Près de 150 équidés étaient présentés.
Au cours de la foire Saint-André, Phâ Tith, maréchal-ferrant à Soligny-la-Trappe (Orne), a montré au public comment on ferre un cheval. Sur notre vidéo, il applique un fer porté au rouge sur le sabot de Marguerite, une jument percheronne de 15 ans. Bien que sans danger pour l’animal, cette opération impressionnante dégage beaucoup de fumée. Elle permet d’ajuster au mieux le fer, qui est ensuite retiré, affiné puis clouté au pied du cheval.





Rio: la police lance un ultimatum aux narcos retranchés

Ouest France -
La police a lancé samedi un ultimatum aux centaines de narco-trafiquants retranchés dans les favelas du Complexo do Alemao, dans le nord de Rio, pour qu'ils se rendent, au septième jour de la guerre contre les trafiquants qui a fait au moins 35 morts.
«Nous donnons du temps à ces personnes pour qu'elle se rendent», a dit le colonel Lima Castro à la chaïne de télévision Globo News. «Qu'ils mettent les bras sur la tête et les mains en l'air, nous les arrêterons et les jugerons», a-t-il ajouté.
«Ils n'ont aucune chance face à nos hommes et à notre armement», a souligné le porte-parole de la police militaire.
Plusieurs centaines de policiers et parachutistes fortement armés, appuyés par des blindés, contrôlaient samedi matin tous les accès au Complexo de Alemao, un ensemble de quinze favelas où vivent 400 000 personnes.
Les négociations avec les trafiquants sont menées par l'ONG carioca Afroreggae, a indiqué à la presse José Junior, le directeur de cette organisation.
Les forces de l'ordre contrôlaient strictement samedi matin la quarantaine d'accès menant à ce quartier. «Les voitures et les passants sont fouillés s'ils entrent ou sortent du Complexo», a rapporté un journaliste de l'AFP.
La situation était calme dans la matinée après une nuit marquée par des échanges de tirs sporadiques. La chaîne de télévision Globo a montré des tirs à balles traçantes striant la nuit. 

Photo / Reuters




vendredi 26 novembre 2010

Moi, Sarah, 13 ans, dans le coma à cause de mon prof

El Watan - «Corriger» un élève se résume, pour certains enseignants, à le marquer à jamais par un traumatisme physique ou psychologique. Les sévices à l’école sont souvent banalisés par la société algérienne et parfois recommandés pour se faire «respecter». Si la législation demeure confuse, les défenseurs des droits de l’enfant s’alarment de la recrudescence des cas.
 Depuis deux ans, Sarah ne va plus à l’école. Un coup de bâton sur la tête, un anévrisme cérébral et deux mois dans le coma. Telle a été la triste fin de la scolarité de cette adolescente de 15 ans. L’auteur de cette agression n’est ni un fou à lier lâché dans la nature ni un délinquant sous l’effet de psychotropes. Mais… son professeur des sciences de la nature et de la vie dans un collège à Baraki. Le cas de la jeune victime n’est hélas pas singulier. Pour certains écoliers, l’école est devenue un vrai cauchemar. A l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant, le 20 novembre, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem), Mustapha Khiati, a annoncé le chiffre alarmant de 10 000 cas de sévices sur enfants non déclarés chaque année en Algérie.
Parmi ce nombre effarant d’enfants maltraités, certains subissent les violences, à l’école, par l’enseignant, le surveillant et même le directeur, à l’exemple de Maya. Cette belle jeune fille de 18 ans, en classe de terminale, n’arrive toujours pas à oublier la gifle que lui a assénée le directeur du CEM aux Sources, à Alger, il y a quelques années. «Je me souviens qu’on était dans la cour et le directeur a remarqué que je n’étais pas bien ‘‘alignée’’ dans la rangée. Je l’ai vu s’approcher de moi croyant qu’il allait, au pire des cas, me sermonner. A ma grande surprise, j’ai reçu une gifle qui m’a laissée abasourdie pendant quelques minutes devant tous les élèves du collège», se rappelle-t-elle les larmes aux yeux.

Loi ambiguë

En fin de journée, le père de la collégienne, outré, s’adresse au commissariat de police pour déposer  une plainte. Comble de l’ironie, on lui demande de délivrer un certificat médical. Les traces de la gifle avaient malheureusement «disparu» et le directeur n’a jamais été inquiété, à l’instar de l’enseignant de Sarah qui, selon le témoignage de sa mère, «a réussi à déjouer la justice et continue jusqu’à ce jour d’exercer son métier et toujours dans le même établissement scolaire», dénonce-t-elle. En plus du châtiment corporel et de ses conséquences psychologiques, les parents se retrouvent, dans la majorité des cas, face à une loi ambiguë portant sur l’interdiction des sévices corporels et moraux dans les établissements scolaires, et la sanction de leurs auteurs, sans pour autant définir les cas de violence susceptibles d’occasionner une sanction de l’auteur. Autres confusions : les sanctions sont-elles basées sur la gravité de la blessure ? Sur la foi du certificat médical ? Le nombre de jours d’incapacité ?
Quelles sont les sanctions prévues en cas de sévices moraux ? Le professeur Madjid Bessaha, médecin expert près les tribunaux au CHU Mustapha Pacha et président de la société algérienne de médecine légale, met le doigt sur l’usage du certificat médical délivré par le médecin légiste en préconisant que ce document ne doit pas faire l’objet de l’unique preuve pour sanctionner l’auteur du péché. «Le certificat médical est ‘‘vicieux’’. Moi, en tant que médecin légiste, je peux mentionner que le patient ne présente aucune ecchymose ni trace de violence, mais cela n’exclut pas qu’il a subi une maltraitance», estime-t-il. Et d’ajouter : «Je reçois un à deux cas de violence à l’école par semaine, et chaque histoire est plus bouleversante l’une que l’autre. La dernière en date est celle d’un enfant puni par sa puéricultrice dans une crèche à Alger.

Four allumé

Elle n’a pas trouvé mieux que de le mettre, les fesses  nues, sur un feu traditionnel (tabouna) allumé !» Au-delà des supplices physiques racontés par nos témoins, les sévices sont parfois moraux. Une injure lancée par un directeur d’école primaire à un enfant épileptique le menaçant de l’exclure de l’école à cause des «tracasseries» qu’il cause, ou une insulte proférée par un enseignant à une lycéenne orpheline de père en lui criant à la figure : «Ton père ne t’a pas bien éduquée.» Les élèves ont de quoi être traumatisés ! Du côté du ministère de l’Education nationale, Latifa Remki, directrice des activités culturelles, sportives et sociales, assure que la tutelle effectue chaque année un bilan des différentes formes de violence sur le territoire national, en assignant les directeurs d’établissement de répondre à des questionnaires ciblés. Par ailleurs, le ministère a déjà sanctionné des instituteurs après un conseil de discipline, suite à des plaintes de parents, selon Latifa Remki. Mais encore faut-il que les parents soient conscients de la gravité de certains «gestes» envers leurs enfants à l’école, banalisés dans notre société.
Lamia Tagzout Photo Wikipedia

L'Algérie infectée par ses tabous

EL Watan -Le sida recule dans le monde, mais continue sa progression en Algérie. 600 nouveaux cas ont été enregistrés depuis le début de l’année, montrant une nette propagation du VIH dans la société. Tabous à la peau dure, ruptures de stocks de médicaments récurrentes, échec dans la promotion du dépistage, absence de coordination des actions et baisse des ressources… El Watan Week-end fait le point sur les problématiques du VIH/sida en Algérie, à quelques jours du 1er décembre, Journée internationale de lutte contre le sida.

Dans les jardins de l’hôpital El Kettar, à Alger, des silhouettes vont et viennent dans une déconcertante banalité. 800 malades atteints de sida sont actuellement traités dans le service infectieux. La détresse qu’enserrent ces lieux n’est perceptible qu’une fois à l’intérieur. A l’entrée de la pharmacie de l’hôpital, Djamel reprend son souffle et s’avoue dépité : «Je viens d’Oran, où une rupture de stock persiste depuis un an, avec l’espoir d’avoir des médicaments, mais la pharmacie refuse de me les donner, ils disent qu’il faut être originaire d’Alger.» Djamel est infecté par le VIH depuis six ans et se traite pour survivre. Il y parvient bien. «Grâce à la trithérapie, la vie continue pour moi», confie-t-il. Face à cette pénurie, il compte se procurer le traitement de France, à raison de 150 000 DA.
Il en a les moyens. On ne peut pas en dire autant pour d’autres. Mais les personnes vivant avec le VIH en Algérie composent comme elles peuvent et s’arment de courage pour résister au renoncement. Où en est-on, justement en Algérie ? Si la propagation de la maladie a ralenti dans le monde, (selon les dernières estimations de l’Onusida), en Algérie, le VIH se propage et les cas de sida ne cessent d’augmenter. Les chiffres sont éloquents même s’ils ne sont pas révélateurs de la véritable prévalence de la maladie sur le terrain. 600 nouveaux cas ont été décelés depuis le début de l’année (estimations du 30 septembre), portant le nombre de cas cumulés depuis 1985 à 1118 cas de sida et 4745 séropositifs, soit un total de 5863 personnes concernées. Les estimations non officielles parlent de près de 30 000 cas. L’Algérie est un pays à faible prévalence (nombre de personnes touchées dans la population) avec un taux allant de 0,1 à 0,2%. Mais les pays reconnus pour leur forte prévalence ont tous commencé avec des taux aussi faibles avant de se voir propulsés au plus haut point de ce fléau sanitaire. L’Algérie n’est donc pas à l’abri d’une propagation encore plus alarmante du virus, sachant tous les tabous qui bloquent les initiatives de prévention et de lutte.

Principal problème : le dépistage

Prostituées, homosexuels, usagers de drogues injectables sont les principales catégories de la société touchées par les affres du sida. Mais les autres tranches de la population ne sont pas en reste. La contamination est facile et toutes les personnes touchées ou susceptibles de l’être n’ont pas le réflexe de faire les tests de dépistage. «Les gens ont peur de faire le pas et sont très mal informés. Beaucoup de personnes vivent avec le VIH sans le savoir et participent donc à sa propagation. Le dépistage est notre grand frein», confirme Othmane Bourouba, président de l’association Aids Algérie. Et pourtant, 75 centres de dépistage sont disponibles sur le territoire national. Mais les tabous qui entourent cette maladie les rendent presque inexistants. Dans une société où le sexe est tabou, et où on feint de ne pas savoir que l’homosexualité existe, il est difficile de sensibiliser. La peur du regard de l’autre, des jugements et les stigmatisations contraignent au silence. Un silence dans lequel le VIH étend ses ramifications désastreuses. L’Etat en est conscient et a d’ailleurs adopté un plan national stratégique de lutte contre le VIH/sida 2008-2010 (PNS) visant justement au renforcement de la prévention et de la promotion du dépistage volontaire. Mais la réalité du terrain résiste à ses stratégies qui restent conceptuelles.

Joindre l’acte à la parole

Le PNS semble parfait sur le plan théorique, mais il n’empêche pas pour autant «le nombre de cas d’augmenter», témoigne le docteur Akinouche, médecin au service infectieux d’El Kettar. L’application du PNS pose problème. Le comité national de lutte contre le sida attend depuis cinq ans d’être restructuré et la bonne volonté de l’Etat peine à avoir un impact sur la réalité. Un rapport avec le retrait du fonds mondial de lutte contre le sida d’Algérie décidé en 2008 ? Une évidence pour la présidente de l’Association de soutien pour les personnes vivant avec le VIH, Hayet : «Le PNS est très bien fait et c’est notre principale référence, mais le problème de financement ralentit nos activités. L’Etat est concentré sur les traitements, alors que la prévention et le dépistage sont primordiaux pour ralentir la propagation. Le retrait du Fonds mondial qui était notre bailleur de fonds en est la cause.» «Un retrait pas si négatif que ça», selon  Dr Scandar Soufi, président de l’association AnisS : «Ce retrait nous extirpe de la culture de l’assistanat, on doit à présent  bouger et créer nos propres dynamiques.» Pour cela, il faut, évidemment, joindre l’acte à la parole. L’objectif capital étant d’arrêter de considérer cette maladie comme une tare et de détruire tous les tabous qui l’entourent. «Il y a des avancées sur le terrain et le mouvement associatif travaille dur, mais il est vrai que les tabous ralentissent la lutte et affectent la vie des malades», soutient Ahcène Boufenissa, président de l’association solidarité AIDS. Le témoignage de Salim soutient cette idée. Séropositif depuis six ans, il résume non sans émotion : «Je combats très bien la maladie avec mes traitements, mais je ne sais pas avec quoi combattre les jugements blessants et méprisants des autres.»

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Rassemblement des élus RCD à Azazga pour dénoncer l'insécurité en Kabylie

El Watan - Les élus du RCD ont organisé, jeudi, 25 novembre, un rassemblement devant le siège de l’APC d’Azazga, à 40 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou.
Ils protestent contre le climat d’insécurité qui règne dans la région, notamment après le décès d’un entrepreneur qui avait été  blessé lors d’une tentative de kidnapping à Aghribs.
Dans le rassemblement, l’on a remarqué la présence des députés et sénateurs du RCD ainsi que le président de l’assemblée populaire de wilaya. Les élus de la formation de Saïd Sadi ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, «  Halte aux kidnappings !», «  Non à l’insécurité » et « où est l’Etat ? ».
Lors d’un point de presse animé à la fin du rassemblement,   le président du bureau régional du RCD  a déclaré : «  Aux kidnappings jamais élucidés s’ajoute une impunité avérée, puisque les nombreuses plaintes émanant des citoyens et des élus n’aboutissent pas.»

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Qu'ils sont cons ces journalistes! (Carla Bruni-Sarkozy)

Pédophiles le lundi dans la bouche (ironique) de Nicolas Sarkozy... Crétins le mercredi dans celle du sémillant animateur Arthur, la confrérie des journalistes peut s'enorgueillir d'un nouveau qualificatif, celui-ci émanant de la première dame de France : Carla Bruni-Sarkozy.

Selon Le Point, l'ancien top model était en coulisses lorsque son époux s'est prêté au jeu des questions face à Claire Chazal, David Pujadas et Michel Denisot, le 16 novembre dernier.

Lorsque le présentateur du 20 heures de France 2 a abordé la questions des écoutes téléphoniques dont certains journalistes feraient l'objet, Carla Bruni a eu cette phrase assassine en off : « Qu'ils sont cons, ces journalistes ». Cette espèce de journaliste qu'est Emmanuel Berretta précise dans son article que l'épouse du Chef de l'Etat a trouvé ce dernier « très beau » à la télévision.

La profession est donc habillée pour l'hiver. Jean-François Deniau a dit un jour : « Parfois, les cons sont utiles. Ils mettent en valeur », la preuve...
 

Bavure policière: deux agents devant le parquet de Bobigny

Les Indiscrets -

Le tribunal correctionnel de Bobigny juge jeudi après-midi trois policiers soupçonnés d'une bavure intervenue lors d'une interpellation houleuse à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), note le site du Parisien . Un témoin avait filmé la scène le 14 octobre dernier, avant de la diffuser sur internet.

Les deux agents en poste au commissariat de Gagny sont suspectés d'avoir frappé un jeune homme de 20 ans. Un troisième policier comparaît pour "abstention volontaire d'empêcher un crime ou un délit contre l'intégrité d'une personne". Sur la vidéo, on distingue deux policiers assener plusieurs coups au garçon, à la matraque et à la crosse de flash-ball.

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Budget: les petits cadeaux de Baroin aux grands groupes

Marianne 2- Ce fut un petit incident. Mais de ceux qui éclairent sur les jeux de pouvoirs à l'oeuvre lors de l'examen du budget, pourtant solennel. Marianne revient sur un cafouillage qui a failli exonérer Total et EdF-Suez d'une taxation de 40 millions d'euros. 

« Je regrette que par erreur, comme par hasard, cet amendement se retrouve dans la liasse. C’est une erreur technique, ça n’était pas une décision politique ». Devant les députés pour cette dernière séance sur le budget 2011, François Baroin n’en menait pas large. Venu demander aux parlementaires de se dédire lors d’une deuxième délibération sur une épaisse liasse de 39 amendements, le ministre du budget faisait une « première » selon Gille Carrez, le député UMP rapporteur général du Budget. Tant sur le fond, l’épaisseur de la couleuvre à avaler, que sur la forme, la petite bévue, signe de désinvolture.
Fureur sur l’ensemble des bancs : l’« erreur technique » a failli effacer un vote qui spoliait de 40 millions d’euros Total et GdF-Suez, comme propriétaires de réseaux gaziers. « On l’avait mis, puisque historiquement les gazoducs ne sont pas taxés, mais on avait bien prévu de l’enlever après une mini-entrevue dans les couloirs avec des députés qui comptent », plaide-t-on au cabinet de Christine Lagarde, responsable de cette partie de la liasse. Un plaidé coupable, qui, s'il accrédite « l'erreur technique », cache mal une tentative de ne pas jeter de l’huile sur le feu qui consume la relation entre les deux ministres de Bercy.

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jeudi 25 novembre 2010

Les représentants de la Chambre de commerce franco-arabe chez Sarkozy

Les représentants de la Chambre de commerce franco-arabe ont rendu visite au président français. Elle s'apprête à lancer un forum économique réunissant la France et les pays du Golfe.
Pour la première fois, Nicolas Sarkozy a, le 22 novembre, reçu à l’Élysée les représentants d’une chambre consulaire internationale. En l’occurrence, la Chambre de commerce franco-arabe (CCFA), qui réunit les vingt-deux pays de la Ligue des États arabes et fête cette année son quarantième anniversaire. Parmi les invités de marque : Naguib Sawiris, le président exécutif du groupe égyptien Orascom Telecom, Hakim el-Karoui, directeur à la banque Rothschild, ou Mohed Altrad, écrivain et président du groupe éponyme de BTP. La CCFA prépare actuellement un forum France-pays du Golfe, qui se tiendra à Paris dans le courant de 2011, et envisage de créer un « club des 100 », qui devrait regrouper « l’élite » des Français d’origine arabe (médecins, avocats, hommes d’affaires, etc.). Il s’agit de « donner une autre image des Arabes en France », explique Hervé de Charrette, le président de la CCFA.

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Une zone d'habitat protégé pour les ours polaires


Les Etats-Unis ont créé le 24 novembre en Alaska une zone d'habitat protégé d'une superficie de 484 000 kilomètres carrés pour les ours polaires vivant sur la banquise, dont la fonte menace la survie de l'espèce. La création de cet espace pourrait peser sur les futurs projets pétroliers et gaziers dans l'Arctique, note le quotidien. Ce statut n'empêche certes pas le développement de nouveaux projets, mais il implique que l'Agence américaine de la pêche et de la vie sauvage soit préalablement consultée.

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mercredi 24 novembre 2010

Avec 3000 préretraites, Renault s'assoit sur la réforme Woerth

Marianne 2 - Camouflet pour le gouvernement qui s'appuyait sur le maintien des seniors dans l'emploi : Renault vient de proposer à 3000 de ses salariés âgés de 58 ans un départ en retraite anticipé. Cet évènement prouve le décalage entre discours gouvernemental et réalité du maintien dans l'emploi des plus de 50 ans !
 

En juin 2010, Laurent Wauquiez dans Le Parisien, déclarait : « ... / ... En fermant le robinet des préretraites financées par l'Etat, nous avons mis fin à cette machine de ségrégation ... / ... »

Robinet, dont les entreprises multinationales françaises, peuvent se passer, lorsqu'elles entendent « gérer une période de sous-productivité ». En effet, le coût des pré-retraites en France pouvant être être largement financé, par recours à la délocalisation de la production vers des pays à bas coût salariaux !

Et pourtant, bien décidé à reporter l'âge de la retraite à 62 ans, le gouvernement avait mis en place un discours pour faire « passer la pilule » à tous ceux qui a plus de 50 ans craignaient de perdre leur emploi ou l'on déja perdu !

Le plus loquace était Laurent Wauquiez secrétaire d'état à l'emploi (passé depuis aux affaires européennes ) : « La France, quels que soient les gouvernements, a géré statistiquement le chômage en renvoyant les seniors chez eux, pour dégonfler les chiffres. Depuis des années, on peut dire qu’on a organisé un vrai massacre. On a habitué notre pays aux pré-retraites. Résultat : en France, 38 % des 55 ans et plus ont un emploi, contre 50 % en Europe et 70 % en Suède ! Mais ce n’est pas la seule conséquence. Car, à la longue, cette politique a installé l’idée qu’arrivé à l’âge de 50 ans, un salarié a déjà sa carrière derrière lui. De plus, quand un demandeur d’emploi cherche un travail, il peut s’entendre dire qu’il est trop âgé pour le poste proposé… » - Octobre 2009 - Midi Libre

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mardi 23 novembre 2010

Affaire Omar Raddad : la thèse du sosie resurgit

Selon Bernard Naranjo, un détective privé engagé par le père d'Omar Raddad, le Marocain condamné à tort pour l'assassinat de son ex-employeuse, l'existence d'un sosie de l'infortuné jardinier n'a jamais été sérieusement prise en considération par les enquêteurs. Il affirme avoir donné à la justice des preuves de ses assertions.
Décidément, l’affaire Raddad aura connu son lot de thèses farfelues. Dix-neuf ans après le meurtre de Ghislaine Marchal à Mougins (Alpes-Maritimes, France), et quatorze ans après qu’Omar Raddad, son jardinier marocain, condamné pour meurtre en 1994, a été gracié, ce feuilleton judiciaire connaît un nouveau rebondissement.
Au début de septembre, Bernard Naranjo, un détective privé, dépose au parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) des documents et des photos qui attesteraient l’existence d’un sosie du jardinier dans l’entourage de la riche héritière. De même corpulence qu’Omar Raddad et coiffé comme lui, cet homme dont l’identité est tenue secrète n’aurait jamais été entendu par la police. Selon Naranjo, il aurait un lourd passé judiciaire. « La piste d’une possible confusion entre cet individu et Omar Raddad par la victime [qui aurait désigné son assassin par des inscriptions en lettres de sang, NDLR] doit absolument être explorée », a déclaré le détective au journal Le Parisien.
Bernard Naranjo travaille sur l’affaire depuis 1993. Il aurait été engagé par le père d’Omar Raddad, à qui il a juré de tout mettre en œuvre pour disculper son fils. Le détective, qui enquête depuis à titre gracieux, s’était fait connaître en 1995 en fournissant aux gendarmes l’arme du crime : un couteau de cuisine.
Raddad peu enthousiaste
La piste du sosie, qui pourrait innocenter Raddad, n’a pas suscité l’enthousiasme du jardinier, qui a pourtant déposé deux requêtes en révision de son procès, l’une en 2002 et l’autre en 2008. « M. Raddad ne veut pas faire accuser quelqu’un d’autre à sa place. Il veut être blanchi sur la base d’éléments sérieux et concrets, et non sur des élucubrations », explique Roger-Marc Moreau, un autre détective qui travaille, lui, avec Me Sylvie Noachovitch, l’actuelle avocate du Marocain.
Tous deux se battent pour que les deux ADN masculins retrouvés il y a dix ans dans la chaufferie où a été commis le meurtre soient comparés au fichier national automatisé des empreintes génétiques. « Nous sommes en discussion avec la chancellerie, qui nous demande de rester discrets pour le moment. Nous soupçonnons des personnes ayant un lourd casier judiciaire d’être les véritables meurtriers », ajoute Roger-Marc Moreau.
Depuis 1991, de nombreuses pistes ont été évoquées. On a (déjà !) parlé d’un sosie en 1994, puis, un an plus tard, des aveux qu’un prisonnier aurait faits à l’un de ses codétenus et même, en 2002, d’une hypothétique implication de membres de la secte de l’Ordre du temple solaire. Pas étonnant, dans ces conditions, que l’acteur Roschdy Zem ait eu envie de tourner un film sur cette affaire hors du commun. Omar m’a tuer devrait sortir sur les écrans au printemps 2011.

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Pardon posthume pour Jim Morrison 40 ans après

Quarante ans après sa mort, Jim Morrison sera-t-il gracié ? Condamné pour exhibitionnisme, le chanteur des Doors pourrait bénéficier d’une mesure de clémence. Accusé d’avoir baissé son pantalon et mimé une fellation lors d’un concert à Miami en 1969, il avait écopé de six mois de prison. Niant les faits, il avait fait appel, et la procédure était toujours en cours quand il est mort, à Paris en 1971, à l’âge de 27 ans. Le gouverneur de Floride, Charlie Crist, qui a reconnu qu’il y avait des “doutes quant à la solidité de l’accusation”, pourrait accorder un pardon posthume au chanteur avant la fin de son mandat. Au dire de tous, l’artiste avait bu comme un trou avant son concert au Key Auditorium.

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Le Hezbollah impliqué dans l'assassinat d'Hariri, selon un média canadien

NEW YORK - Des enquêteurs de l'ONU et un officier libanais ont découvert des preuves impliquant le Hezbollah dans l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, rapportait lundi la CBC, la télévision publique canadienne.

 Les découvertes de la Commission d'enquête indépendante internationale de l'ONU sont basées sur des examens d'appels téléphoniques et montrent que des responsables du Hezbollah ont communiqué avec des propriétaires de téléphones portables utilisés pour coordonner l'explosion qui a tué Hariri, selon la CBC.

La télévision canadienne ajoute que le chef du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), Daniel Bellemare, a refusé de commenter ces informations.

Ces découvertes constitueraient un développement majeur dans l'enquête qui dure depuis plus de cinq ans et qui a, au départ, impliqué des responsables syriens et des Libanais pro-syriens.

La CBC suggère également que la commission de l'ONU n'aurait pas suffisamment protégé un officier libanais, le colonel Wissam Eid, tué après avoir aidé l'ONU à éclaircir le mystère.

Wissam Eid, ancien étudiant en informatique, avait procédé à une étude des appels téléphoniques de tous les portables utilisés dans les environs de l'hôtel St. George où le convoi de Hariri avait été pris pour cible.

Il avait rapidement établi l'existence d'un réseau de téléphones utilisés par les assassins. Il avait ensuite établi un lien avec une ligne fixe d'un hôpital du Hezbollah dans le sud de Beyrouth et une poignée de téléphones portables utilisés par le Hezbollah.

"Le rapport de Eid a été entré dans la base de données de l'ONU par quelqu'un qui soit ne comprenait pas (cette information) ou ne portait pas une attention suffisante pour la mettre en avant. Elle a disparu", affirme la CBC.

"La possibilité que des fuites puissent avoir un impact sur le travail du tribunal est un motif d'inquiétude", a réagi un porte-parole des Nations unies, Fahran Haq.

"Je n'ai pas la capacité de confirmer l'authenticité du document" de la CBC, a-t-il ajouté. "Si nous pensons que ce sont des documents de la Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU", ils auraient dû être couverts par le principe d'inviolabilité prévu par la charte de l'ONU, a-t-il expliqué.

"Les fuites sont des motifs d'inquiétude, nous voulons nous assurer que le Tribunal spécial pour le Liban peut poursuivre son travail sans obstacle ni ingérence", a insisté le porte-parole.

Le TSL a été mis en place par l'ONU pour enquêter sur l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth. Le camp du Premier ministre Saad Hariri soutient le tribunal alors que celui du Hezbollah l'accuse d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.

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lundi 22 novembre 2010

Journalistes "pédophiles": Quand Sarkozy dérape

Vu sur JDD

Pour contre-attaquer après une question sur l’affaire des attentas de Karachi lors d’une rencontre informelle avec des journalistes vendredi dernier à Lisbonne, le président de la République s’est demandé comment ses interlocuteurs réagiraient s'ils se voyaient accusés d’être “pédophiles”.

Après le "casse-toi pov'con" adressé à un anonyme au Salon de l'Agriculture ou le "Toi, t''as qu'à descendre!", envoyé à un pêcheur du Guilvinec un peu trop virulent, Nicolas Sarkozy s'est une nouvelle fois illustré par l'outrance de ses propos. Cette fois face à une assemblée de journalistes.
Il est 21 heures vendredi dernier quand Nicolas Sarkozy débarque dans la salle de presse de la Foire internationale de Lisbonne où se tient le sommet de l'Otan. Le chef de l'Etat a la tête des mauvais jours. Il sait qu'à Paris, Dominique de Villepin vient de lancer la charge contre le clan balladurien. Depuis quelques jours, la campagne d'Edouard Balladur, dont il était le porte-parole en 1995, est au cœur de la polémique. C'est sans ses nouveaux ministres de la Défense (Alain Juppé) et des Affaires étrangères (Michèle Alliot-Marie) qu'il se présente devant les journalistes. Après quelques récriminations, le président devient plus féroce
Il ne supporte pas qu'un journaliste lui demande si, en tant que ministre de Budget, il a donné son aval en 1994 à la création de deux sociétés au Luxembourg par lesquelles seraient passées des rétrocommissions. Nicolas Sarkozy rétorque alors:
-"Jamais mon pauvre. J'ai donné mon aval..."
-"Mais la pièce est dans le dossier du juge...", relance le journaliste.
-"Qui dit ça? Mais enfin écoutez, jamais. Je n'en ai aucun souvenir. Vous voyez le ministre du Budget qui va signer un document pour donner son aval à une société luxembourgeoise? Pendant deux ans, on m'a poursuivi pour l'affaire Clearstream au Luxembourg. Tiens, c'était Van Ruymbeke aussi; tiens, c'était le même; alors c'est curieux, tiens... (...)."
Un autre journaliste relance le président. Nicolas Sarkozy s'énerve:
-"Mais écoutez, on est dans un monde de fous. Il n'y en a pas un seul parmi vous qui croit que je vais organiser des commissions et des rétro-commissions sur des sous-marins au Pakistan? C'est incroyable et ça devient un sujet à la télévision. Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit? J'en ai l'intime conviction. Les services. De source orale. Pouvez-vous vous justifier? Et ça devient ''je ne suis pas pédophile'. Mais attends. Faut être sérieux quand même. Soit vous avez quelque chose et dans ce cas là j'y réponds bien volontiers. Soit vous avez rien et parlez-moi de choses intéressantes... "

"C'est sans rancune, hein, le pédophile"

Franck Louvrier, son conseiller presse, interpelle alors le président pour lui rappeler qu'il doit partir dîner. Mais Nicolas Sarkozy n'a pas fini sa virulente mise au point. Autour du président, certains collaborateurs (son sherpa Jean-David Levitte notamment) sont, selon certains témoins, choqués. "J'espère qu'on vous a pas coupé l'appétît", lui signifie un journaliste. "Mais non. C'est sans rancune, hein, le pédophile", répond le président qui enchaîne avec une question sur l'Irlande.
-"Mais ne vous trompez pas c'est un sujet sérieux. On va pas courir en permanence après la dernière boule puante comme ça, dit Nicolas Sarkozy. Ecoutez vous êtes des professionnels sérieux. Je dis: 'Faites votre travail, c'est à vous de voir si c'est sérieux.'"
Nicolas Sarkozy énumère alors la liste des affaires qui viennent de se succéder et dans lesquelles certains médias ont tenté de le mêler. Il conclut cette douzaine de minutes de off par un "Amis pédophiles, à demain !"
Source JDD

Chronique de Didier Porte #11" A la mémoire d'Eric Woerth"

Comme chaque lundi à 13 heures sur Mediapart, l'humoriste remercié de la matinale de France Inter commente l'actualité politique.

MediaPorte # 11: «A la mémoire d'Eric Woerth»
envoyé par Mediapart. - L'info video en direct.

Ce lundi, Didier Porte s'inquiète du sort réservé à Eric Woerth, emporté par le remaniement...
Vous êtes invités à l'enregistrement de cette chronique tous les lundis à 9h15 au 138, Faubourg-Saint-Antoine, 75012 Paris. Entrée libre et gratuite.

Visible sur Médiapart
Ou sur Dailymotion 

Les principaux chiffres de l'enquête de l'observatoire de la délinquance

Vu sur 20Minutes

Voici les principaux chiffres de l'enquête de l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ODNRP) qui sera rendue publique mardi dans le cadre de son bilan 2010 portant sur 2009.
Il s'agit d'une enquête dite de victimation, c'est-à-dire réalisée auprès des victimes d'actes présumés de délinquance et non à partir des seules plaintes et chiffres officiels, effectuée avec l'Insee auprès de 16.500 personnes de 14 ans et plus.
- 4,7 millions de Français déclarent avoir été victimes de vols et de tentatives de vols en 2009, soit trois fois plus que les chiffres officiels de la délinquance qui les estiment - à partir de plaintes notamment - à 1,5 million cette année-là.
- 1,2 million disent avoir subi des violences physiques ou sexuelles (hors cadre de leur ménage) soit cinq fois plus que les statistiques officielles qui font état de 200.000 à 250.000 faits de cette nature tous les ans.
- Les Français ont encore déclaré à l'ONDRP et l'Insee avoir été victimes en 2009 de plus de 3,5 millions d'actes de vandalisme - dont 2,1 millions ont visé une voiture - une "hausse" par rapport aux autres années.
- 1,7 million disent avoir été victimes de menaces (hors vol et hors ménage) et il y a une augmentation de femmes de 18 à 75 ans à dire qu'elles sont victimes de violences sexuelles ou physiques (hors ménages).
- 305.000 femmes de 18 à 75 ans ont été victimes de ces mêmes violences dans le ménage, montrant une nouvelle fois l'importance et la persistance du phénomène des violences intra-familiales.
- 20,5% ont fait part de leur sentiment d'insécurité, un taux en augmentation de 1% par rapport à 2008 et "en forte hausse depuis deux ans"
- Pour ce qui est du taux de plaintes, hommes et femmes, il est de 26% s'agissant des violences physiques soit un taux très supérieur à celui des violences sexuelles qui est de plus de 9%.
- Les plaintes pour les violences survenues dans le ménage, toujours selon cette enquête, ne dépassent pas les 7% des faits, relève encore l'observatoire.

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Au moins 349 morts dans une bousculade au Cambodge

Vu sur Libération.fr

Au moins 349 personnes sont mortes dans la bousculade survenue lundi sur un pont de Phnom Penh lors de festivités, a déclaré le porte-parole du gouvernement Khieu Kanharith.
Les corps étaient étendus près du pont qui relie Phnom Penh avec Diamond Island, une petite île sur laquelle se tenaient les festivités de la dernière journée de la Fête de l'eau, célébrée chaque année pendant trois jours.
Des millions de personnes se trouvaient dans la capitale pour assister aux courses de bateaux, aux concerts et aux feux d'artifice de la Fête de l'eau.

(Source AFP)

La plus jolie institutrice de Chine

Aujourd'hui, elle est devenue une véritable star en Chine. Zhu Songhua, prof de Mandarin dans la meilleure école primaire du pays, vient d'être nommée plus belle institutrice de Chine.

Véritable coqueluche en Chine après son apparition à la télévision, Zhu Songhua, 30 ans (mais qui en paraît facilement 10 de moins), croule sous les propositions. (chds)

7sur7

dimanche 21 novembre 2010

Harry Potter engrange 330,1 millions de dollars dans le monde en un week-end

Vu sur La Tribune de Genève
Le dernier film de la série Harry Potter a pris la tête du box-office mondial en engrangeant 330,1 millions de dollars dans le monde au cours du week-end suivant sa sortie, a indiqué dimanche le studio Warner Brothers dans un communiqué. 
"Harry Potter et les reliques de la mort", première partie du dernier volet de la série des aventures du jeune sorcier, a généré 125,1 millions de dollars de recettes rien qu’aux Etats-Unis, et 205 millions à l’international.
Le nouveau film dépasse ainsi de 22% la performance du précédent, "Harry Potter et l’Ordre du Phénix", lors de son premier week-end de projections en salles (102,6 millions de dollars).
Le film a battu le record du meilleur week-end pour un film au Royaume-Uni avec 17,5 millions de livres (28 millions de dollars), et celui du meilleur week-end d’ouverture de la série en Australie (15 millions de dollars) et en Russie (12 millions).
Le long-métrage bat aussi le record d’ouverture pour un film dans les salles Imax, avec un total de 16,6 millions de dollars récoltés ce week-end: 12,4 millions de dollars dans 239 sites en Amérique du Nord et 4,2 millions de dollars sur 101 écrans à l’international, précise le communiqué.
"C’est vraiment un film phénomène et c’est seulement le début pour l’avant-dernière sortie de la série. (...) Nous nous attendons à ce que ce succès dure pendant toute la saison des fêtes et au-delà", a commenté Dan Fellman, directeur des sorties aux Etats-Unis, cité dans le communiqué.
Warner Brothers rappelle que les six épisodes déjà sortis de la série ont engrangé un total de 5,4 milliards de dollars dans le monde à ce jour et les débuts réussis des "Reliques de la mort" assurent à Harry Potter "une place dans l’histoire du cinéma".
Le tout premier film, sorti en 2001, a généré pour l’instant les recettes les plus importantes de la série, avec près d’un milliard de dollars à lui seul.
Dans cet avant-dernier opus, Harry et ses amis Hermione et Ron partent à la recherche des Horcruxes, réceptacles où le Seigneur des Ténèbres, Voldemort, a entreposé des parties de son âme, ce qui lui permet de rester immortel. Le film se termine en plein suspense, en attendant la sortie du second volet, prévue en juillet.
Les sept livres de la saga Harry Potter, dont sont tirés les films, se sont vendus à plus de 400 millions d’exemplaires en 69 langues.
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